Raf arbore soudainement un sourire plutôt malsain.





"Ce que tu es conne ma pauvre..." vous lance-t'il, méprisant. Vous mesurez, un peu tard, votre grossière erreur. Raf s'approche de vous et empoigne brutalement votre chevelure. Vous sentez l'odeur de sa peau, celle de son parfum, l'odeur de cigarette aussi. Un mélange qui vous rappelle d'autres mauvais moments. Des bons aussi, mais plus rares et plus anciens...

"Tu es vraiment trop, trop conne. Même pas foutue de mentir pour sauver ta peau. Allez casse-toi, va." Vous avez du mal à imaginer qu'il vous laisse partir comme ça. Peut-être que l'âge le rend plus clément ? Vous êtes très pressée de rejoindre votre voiture, mais en même temps vous craignez qu'une démarche trop hâtive ne lui fasse changer d'avis. Incertaine et vulnérable sur vos talons (quelle idiote, des talons pour aller dans une forêt...), vous devez choisir. Vite.



Je vais me bouger le cul, ouais.



Je ne me presse pas trop. Il n'y a rien de grave. Tout va bien...