Le manoir de Mortevielle

Ecran titre du jeu Le manoir de Mortevielle

Aventure / enquête, 1988

Editeur : Lankhor

Développeur : Lankhor

L'histoire

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En 1951 Jérôme Lange, détective privé (le joueur), est rappelé dans un lieu familier de son enfance, le château de Mortevielle, à la demande de Julia, une femme âgée qu’il a connue jadis. Une fois arrivé, le domestique Max l’informe du décès apparemment accidentel de Julia. Une tempête de neige fait rage dehors, et vous devez rester encore un peu au Manoir en compagnie de la famille qui s’est réunie.

Le jeu

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Le Manoir de Mortevielle est un des grands titres des jeux d’aventure et d’enquête. Se déroulant en lieu clos, avec des personnages relativement nombreux (8 en plus du joueur), il offre une grande possibilité d’actions, au moins en principe, avec de longs menus de commandes (attacher, attendre, défoncer, dormir, écouter, entrer, fermer, fouiller, frapper, gratter,…). Le jeu repose surtout sur l’exploration des lieux et les dialogues avec les personnages, qui peuvent donner leur avis les uns sur les autres et sur divers sujets.


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Le joueur doit cependant exercer ses fouilles et ses interrogatoires avec mesure, puisqu’un indicateur d’ambiance témoigne de l’atmosphère qui règne dans le Manoir. Si elle devient vraiment mauvaise le domestique vous mettra à la porte, à moins qu’un mystérieux assassin ne mette fin à votre activité avant cette expulsion. Au point de vue technique le jeu innove à son époque avec l’usage de la synthèse vocale, qui fonctionne assez bien malgré le ton monocorde des propos tenus par les personnages.

Un avis

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Le jeu est assez difficile et s’interrompt parfois de manière brutale. Les énigmes et l’histoire ne sont pas si extraordinaires, et pourtant Le Manoir de Mortevielle a marqué. Certainement grâce à la magie de son atmosphère. Le huis-clos est franchement pesant, et comme dans certains grands jeux l’ambiance est plus forte que le jeu lui-même. Chaque son, même rudimentaire, semble apporter quelque chose, les graphismes même imparfaits donnent envie de croire à cette histoire et à la tempête qui fait rage au dehors.