Arcadia est une fédération de cités qui se sont liées pour assurer leur indépendance et leur sécurité. Chacune a son propre régime politique, ses lois, ses dirigeants. Alors qu’une certaine harmonie semblait régner par la convergence des intérêts de ces cités, la situation tend depuis quelques années à se dégrader. Une myriade de petits groupes, de partis, de syndicats cherchent à étendre leur influence et à conquérir le pouvoir dans une des cités, voire à la tête de la Fédération pour les plus ambitieux. Certains sont pilotés par les puissants voisins d’Arcadia, d’autres sont guidés par la haine envers certaines cités jugées décadentes ou simplement par la misère…
Montée de la violence, du terrorisme, des velléités de sécession… Que va devenir Arcadia dans les années qui viennent ?
A vous de vous frayer votre chemin dans l’une de ces cités, puis dans les autres, jusqu’à devenir Président de la Fédération et rétablir l’ordre… A vous de voir lequel. Vous avez le choix des armes : optez pour le respect des règles démocratiques, ou bien cédez à la violence et aux corruptions. N’oubliez pas que le moyen est souvent en adéquation avec la fin, et qu’il sera difficile de défendre le droit et la justice en assassinant à tout va !
Il existe globalement trois types de méthode :
Le sous-titre de « simulation politique futuriste » n’est pas à prendre littéralement. Le futur d’Arcadia n’est pas le notre, et il s’agit avant tout d’un jeu. Un jeu qui aura sa propre logique évidemment, mais dont le but est avant tout de divertir, sans souci excessif de réalisme. Il faut toutefois que les possibilités offertes soient suffisamment nombreuses pour que le joueur s’investisse comme s’il était un vrai chef politique.
Le public visé est plutôt adulte, mais le jeu sera praticable par des adolescents. Certains aspects étant abordés crûment, comme la corruption, la drogue, le sexe ou la violence (mais sans représentation graphique complaisante), le jeu devrait s’adresser aux plus de 16 ans. S’adresser à tous les publics limiterait trop le concept et les possibilités offertes.
Cities of Arcadia est un jeu qui s’inspire essentiellement du célèbre Syndicate (Bullfrog, 1993) pour l’univers futuriste et l’aspect tactique (missions commando, contrôle d’escouades), et de l’audacieux Republic : The Revolution (Elixir studios, 2003) pour l’utilisation de la politique comme thème ludique principal.
Le jeu de gestion / stratégie est par essence un jeu qui concerne davantage le PC et le public qui va avec. C’est pourquoi ce jeu sera conçu d’abord pour cette plateforme, même s’il n’y a a priori aucun obstacle à une adaptation sur d’autres supports par la suite.
Le but du jeu est de parvenir au sommet du pouvoir, mais bien des objectifs intermédiaires apparaîtront au cours de la partie, puisqu’il faudra imposer son autorité d’une façon ou d’une autre dans toutes les villes.
Il s’agit de la première étape du jeu. Le joueur définit d’abord son profil (âge, couleur de peau, profession, milieu social, options politiques), en fonction de quoi il commencera son jeu dans tel ou tel lieu de l’univers d’Arcadia, ce qui jouera sur la difficulté du jeu. Il sera bien entendu plus difficile de débuter chômeur dans un bidonville qu’avocat dans un quartier huppé de la capitale… Le fait d’avoir un avatar physiquement présent dans le jeu renforcera l’aspect dramatique : votre personnage a des qualités de leader qui lui sont propres, et il devra participer activement à certaines phases critiques du jeu (négociations, campagnes électorales). Le joueur devra aussi le ménager car sa mort entraîne un game over. Il peut aussi atterrir en prison pour un certain temps, et en ressortira avec plus ou moins de conséquences à gérer (perte d’argent, de relations, d’influence)…
Une fois son personnage créé, le joueur peut choisir entre deux voies (il pourra en changer à tout moment) : il peut fonder sa propre organisation (dont il sera le patron) ou rejoindre un groupe existant. Fonder sa propre organisation permet d’en choisir les règles, mais il faudra tout créer à partir de rien. A la fois mode le plus libre et le plus difficile, il sera conseillé aux joueurs initiés. En rejoignant une organisation existante, le joueur aura une emprise limitée sur elle, et il devra rendre des comptes à un supérieur. Ce mode sera plus simple et pourra tenir lieu de tutoriel, puisque le joueur devra répondre aux demandes précises de ses supérieurs. Comme dit plus haut il sera possible de passer d’un mode à l’autre, mais avec certaines contraintes : quitter une organisation pourra s’avérer problématique (en particulier si elle a des tendances sectaires), tandis qu’il faudra parfois verser un tribut conséquent en forme d’allégeance pour rejoindre une organisation sans passer par le statut de militant de base …
Le premier objectif du joueur sera de se créer une assise locale s’il a fondé sa propre organisation. S’il a rejoint une organisation existante, il devra répondre aux ordres qui lui sont donnés et suivra un parcours plus balisé. Si vous jouez en « mode libre » (avec votre propre organisation), vous devrez d’abord vous constituer un petit capital pour commencer votre activité. Si vous avez choisi un profil privilégié (une profession libérale lucrative), vous aurez déjà des possessions conséquentes, mais si vous choisissez un personnage d’origine prolétaire il faudra d’emblée choisir entre une voie honnête mais laborieuse (chercher du travail à l’Agence pour l’Emploi) qui vous laissera peu de temps pour votre activité politique, ou bien une solution plus rapide mais risquée (vol, recel, trafics). N’oubliez pas que choisir une voie malhonnête présente des risques immédiats (prison) mais aussi des risques à long terme (découverte de votre passé trouble lorsque vous aurez des responsabilités). Le fait de travailler ou du moins d’avoir une « activité » vous permettra de rencontrer des personnages et de recruter éventuellement du personnel pour vous lancer dans vos premières actions. Avec un peu d’argent et quelques camarades vous pourrez commencer à vous faire connaître par des distributions de tracts, de l’affichage, voire des réunions… Montrez vous convaincants, répondez aux attentes de votre public et vous pourrez commencer à demander une aide matérielle sous forme d’adhésion (modeste dans un premier temps)… En étendant votre influence et vos rangs, vous pourrez accéder à des actions de plus grande ampleur, comme déclencher ou participer à des grèves ou bien des manifestations. Si vous estimez que la situation l’exige, vous pourrez aussi utiliser la force contre le pouvoir en place, mais il faudra alors être suffisamment nombreux ou pouvoir compter sur l’appui de la population et sortir ainsi vainqueur d’un conflit. Afin de garnir votre trésorerie, d’obtenir divers renseignements ou services vous pourrez aussi avoir recours aux méthodes les moins avouables (corruption, menace, espionnage, enlèvement) mais faites attention, un jour vous pourriez bien payer vos méthodes au prix fort… Au fur et à mesure de votre développement vous devrez acquérir divers objets qui rendront votre organisation visible et crédible : des bureaux pour donner un siège physique à votre organisation, des logements pour vos agents employés à plein temps… Vous devrez aussi engager du personnel qualifié : trésorier, agent de propagande, service de sécurité…
Votre développement serait simple si vous étiez le seul à vouloir prendre le pouvoir, mais vous avez hélas de nombreux concurrents. Tout d’abord vous vous heurterez souvent au pouvoir en place, qui cherchera à vous réduire ou à vous dompter dès que vous serez un peu trop puissant. A un niveau moindre il vous faudra cohabiter avec tous les autres types d’organisation présents : syndicats, groupes religieux, mafias, partis politiques… Selon vos idéologies comparées, la puissance des protagonistes vous devrez opter pour des tactiques différentes : noyautage, vassalité, élimination par la force, alliance… Il y aura toujours le choix, et celui-ci pourra changer avec le temps. Ainsi si vous êtes obligé de reconnaître la tutelle d’une organisation plus puissante et d’idéologie comparable à un moment donné rien ne vous empêchera de remettre en cause cette situation ultérieurement… Chaque organisation aura une idéologie définie par l’attachement plus ou moins grand à un certain nombre de valeurs, l’ « extrême gauche » faisant par exemple des priorités du partage des richesses et de l’égalité entre citoyens. A l’opposé un parti conservateur mettra plus en avant la liberté d’entreprise et les valeurs morales… Ces facteurs permettront des rapprochements entre certaines factions si elles ont suffisamment de points communs. L’idéologie choisie définira aussi la population que l’on vise en priorité : le partage des richesses parlera essentiellement aux citoyens modestes, tandis que la défense des entrepreneurs concernera davantage des populations situées plus haut dans la hiérarchie sociale.
Tous les personnages du jeu sont des être humains adultes. L’atmosphère du jeu étant parfois assez malsaine en terme d’usage de la violence (attentats, enlèvements) leur présence à l’écran ne pourrait qu’être dérangeante sans que cela apporte quelque chose de vraiment intéressant. Tous les personnages ont un nom et un prénom, un âge et une espérance de vie donnée (date de mort « naturelle », qui peut être devancée par une mort accidentelle). Ils ont aussi des caractéristiques, des compétences et un profil idéologique propre. Les personnages importants (leaders, personnalités médiatiques, personnages d’exception) seront plus détaillés et bénéficieront d’une apparence graphique unique. Le joueur incarnera lui-même un personnage présent dans le jeu. Ce personnage devra à la fois participer activement aux actions, en tant que leader, et se protéger, la mort du personnage joueur signifiant la fin de la partie.
Voici la liste des actions que les personnages sous le contrôle du joueur (ou d’une faction gérée par l’ordinateur) pourront effectuer. Elles se divisent en quatre types, qui font appel à des domaines de compétence différents : violence, influence, politique, commune.
La violence regroupe tout ce qui touche à la force ou à la contrainte physique. Toutes ces actions sont illégales.
L’influence regroupe les actions qui ne sont pas violentes mais dont évite cependant qu’elles soient vues de tous. Il s’agit par exemple de la calomnie, du chantage, de l’espionnage, de la séduction… L’influence rassemble des actions qui sont légales et d’autres illégales.
La politique regroupe les actions publiques, accomplies au vu et au su de tous. Il s’agit des meetings, des soupes populaires, des congrès. Toutes les actions politiques sont généralement légales, à moins que le pouvoir en place décide de réduire notablement les libertés habituelles.
Les actions communes sont les actions qui ne font pas partie des trois premières catégories. Il s’agit par exemple d’accompagner un personnage, d’acheter du matériel ou un bâtiment… Elles ne sont jamais illégales.
L’un des points forts du jeu sera la possibilité d’évoluer dans des villes très différentes, aussi bien au niveau de leur population que de leurs activités et de l’organisation politique, sans parler bien entendu de leur aspect. Certaines seront régies par une assemblée démocratique, d’autres par une oligarchie fortunée ou par un monarque. Au joueur de trouver le moyen de prendre place au plus haut niveau et d’étendre son influence, la méthode à adopter étant bien entendu différente selon les contextes et les alliés éventuels que l’on pourra trouver par rapport à son idéologie ! Une prise du pouvoir par la force demandera au préalable de trouver des soutiens armés, et la phase d’infiltration des instances des cités d’Arcadia sera obligatoire.
Les villes d’Arcadia sont composées de différents types de bâtiments :
Outre les individus, les bâtiments et les éléments de décors, les objets présents dans le jeu seront les suivants :