Genre : Stratégie / gestion, simulation politique
Plate-forme : PC
Joueur(s) : 1
Une simulation politique futuriste qui permet de conquérir le pouvoir par diverses voies (démocratie, corruption, violence) avec de vrais choix politiques (priorité donnée à l’ordre, à l’égalité des droits, à la production ou au partage des richesses ?). La population réagira bien attendu à vos méthodes.
Des personnages (alliés ou adversaires) dotés d’une personnalité et de motivations individuelles qui pourront prendre le joueur de cours et provoquer des coups de théâtre.
Un univers constitué de cités très différentes dans leur fonctionnement politique (monarchie, oligarchie, démocratie, théocratie…) et dans leur architecture (bidonvilles, cités high-tech, cités souterraines…).
Univers futuriste pessimiste (proche du cyberpunk).
Arcadia est une fédération de cités qui se sont liées pour assurer leur indépendance et leur sécurité. Chacune a son propre régime politique, ses lois, ses dirigeants. Alors qu’une certaine harmonie semblait régner par la convergence des intérêts de ces cités, la situation tend depuis quelques années à se dégrader. Des petits groupes, partis et syndicats cherchent à étendre leur influence et conquérir le pouvoir. Misère, montée de la violence, terrorisme, velléités de sécession… Que va devenir Arcadia dans les prochaines années ?
Réaliste et aussi fin que possible mais dans les limites imposées par l’espace à couvrir (de nombreuses villes). Republic : The Revolution constituerait un modèle correct malgré sa relative ancienneté. La performance graphique n’est de toute façons pas l’un des arguments forts du jeu.
Les personnages du jeu sont trop nombreux pour être évoqués ici. Ils auront tous leur propre sensibilité politique définie selon divers paramètres, une profession et des compétences. Certains personnages de premier plan seront plus détaillés : hommes politiques, chefs religieux, journalistes, industriels, artistes…
Le point de vue du jeu sera en hauteur, avec possibilité de zoomer jusqu’à une vue précise des personnages (mode escouade de type Syndicate) et de reculer jusqu’à un « mode carte » de la ville (vue verticale). La carte du territoire entier d’Arcadia (avec toutes les villes) sera accessible par une autre commande.
L’essentiel de l’écran de base du jeu est constitué de la vue plus ou moins proche de la ville selon le zoom choisi. Sur la gauche des icônes représentent le personnage joueur et ses agents (accessibles par types d’activité). En bas figureront les commandes qui ne sont pas accessibles via l’écran principal : il s’agit essentiellement d’écrans d’information / gestion (emplois du temps des agents, gestion du budget, résultats des élections ou des actions menées : grève, corruption,…).
Les actions seront accessibles directement sur l’écran de jeu, en sélectionnant directement un personnage (bouton gauche) et en cliquant bouton droit de la souris pour faire apparaître un menu d’interactions (protéger, assassiner, espionner, convaincre, séduire…). Les actions seront accomplies avec plus ou moins d’efficacité selon les capacités du personnage (une femme séduisante pour compromettre un responsable politique adverse, un habile négociateur pour acquérir des bureaux moins chers…).
Le but de Cities of Arcadia est de réunir toutes les cités sous votre pouvoir, par les moyens que vous aurez choisi.
Si le fait de jouer avec plusieurs villes peut évoquer un système de jeu par « missions », Cities of Arcadia permettra en fait de progresser comme le joueur le désire. Toutefois il sera préférable de ne pas se lancer dans la conquête d’une grande ville sans base solide acquise dans une cité plus modeste. Le système sera géré en temps réel, mais avec la possibilité de mettre le jeu en pause pour donner ses directives (et permettre ainsi d’agir sur plusieurs tableaux).
Cities of Arcadia est un jeu de longue haleine (comme la plupart des jeux de gestion / stratégie). Le fait d’avoir affaire à des cités très différentes et des personnages réactifs et parfois surprenants évitera la lassitude. Les possibilités d’action / interactions seront nombreuses et leurs conséquences variables, ce qui participera aussi à maintenir l’intérêt.
La création du personnage joueur autorisera une large variété : milieu social, profession, fortune de départ, qualités physiques et intellectuelles, penchants idéologiques… Ces éléments décideront du point de départ géographique du joueur et chaque aventure sera unique. Selon qu’on joue avec un intellectuel, un séducteur, un homme d’action, et qu’on soit riche ou pauvre Cities of Arcadia offrira une expérience différente, et les personnages que l’on croisera ne se comporteront pas de la même façon…